Le Groupe Entraide Polio Ouest EPO, de la délégation Ille-et-Vilaine de l\'Association des Paralysés de France propose une journée
Cliquer ici pour télécharger le bulletin d\'inscription ...
Le groupe Entraide polio Ouest soutient les malades et leur entourage.
En partenariat avec des professionnels de santé, les malades de la polio et leurs familles étaient réunis dans la commune, vendredi 29 avril, pour la 4e rencontre interrégionale, intitulée Poliomyélite d'hier et complications d'aujourd'hui.
Ce rendez-vous a été initié et pérennisé
par le groupe Entraide polio Ouest (Epo), créé au sein de
l'association des Paralysés de France. Cette année, le sujet était
le suivant : Poliomyélite, syndrome post-polio, prise en charge
adaptée en rééducation et aménagement du style de vie.
Soulager
et freiner
Le syndrome post-polio (SPP) touche les personnes
qui ont déjà été atteintes par la polio. «
Ce syndrome est aussi appelé effets tardifs de la polio, explique
Monique Berlan coordinatrice du groupe APF (Association paralysés de
France) et Epo. Il fait
référence aux symptômes qui apparaissent chez 50 % à 70 % des
personnes, après une récupération et une stabilité de leur état
durant quelques décennies de quinze à quarante ans. »
Le
SPP se définit comme une nouvelle faiblesse ou une fatigue
musculaire anormale, pouvant être accompagnée d'une fatigue
généralisée, d'atrophie musculaire ou de douleur chez des gens qui
ont récupéré d'une polio paralysante. Il n'existe, à ce jour,
aucun remède contre le SPP. Il faut donc essayer de freiner le
processus et soulager les symptômes.
Anne Beaubras, masseur-kinésithérapeute au service de réadaptation
fonctionnelle adulte du CHU Rennes, est intervenue pour rappeler les
grandes lignes de la rééducation. « La
rééducation repose avant tout sur des objectifs réalistes et
personnalisés. Elle nécessite une approche pluridisciplinaire. Le
but est le soulagement de la douleur ou son management en fonction
des activités, la marche et les déplacements. »
Bien
qu'il n'existe actuellement aucun traitement médicamenteux du
syndrome post-polio, la médecine n'est pas désarmée face à
celui-ci. «
La dégradation fonctionnelle n'est pas inéluctable. L'éviction du
surmenage musculaire, les mesures diététiques, la prise en charge,
la rééducation et l'aménagement du style de vie contribuent de
façon très efficace au maintien des performances fonctionnelles. »
Mardi 15 septembre, une vingtaine d'adhérents, et membres de l'équipe de la délégation APF 35 s'est retrouvé à Port Blanc commune de Larmor Baden.
Embarquement pour l’île aux Moines où nous avons déjeuné sur la terrasse ensoleillée du restaurant Le Cap Horn. Un bon moment de convivialité.
15h départ sur la Fée des Iles pour deux heures de navigation pour voir les 365 îles du Golfe.
Le temps clément et venteux nous a malgré tout permis d’en prendre « plein les yeux »
Pour télécharger la présentation :
Pour télécharger la vidéo :
Kiev - Deux cas de polio chez des enfants en bas âge ont été confirmés en Ukraine, une première depuis 2010 sur le continent européen, a indiqué mercredi à l'AFP l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
La maladie s'est déclarée chez des enfants de quatre ans et de dix mois dans la région de la Transcarpatie, selon un communiqué publié par l'OMS, où il est précisé que la paralysie caractéristique de la maladie s'était déclarée chez ces enfants le 30 juin et le 7 juillet.
La région de la Transcarpatie, dans le sud-ouest de l'Ukraine, est frontalière de la Roumanie, de la Hongrie, de la Slovaquie et de la Pologne.
"Il s'agit du premier cas de polio en Europe depuis 2010", a précisé à l'AFP un porte-parole de l'OMS à Genève Oliver Rosenbauer.
L'OMS juge toutefois le risque de contamination à l'international faible, malgré la proximité des cas répertoriés des frontières européennes, selon un communiqué de l'organisation.
En 2010, 14 cas de polio avaient été enregistrés en Russie, certains dans la partie européenne du pays, à l'ouest de l'Oural, les autres dans la partie asiatique du pays. Ils étaient liés à une épidémie au Tadjikistan, ancienne république soviétique d'Asie centrale voisine de la Russie, mais aussi de l'Afghanistan où la polio sévit toujours.
En Ukraine, le dernier cas répertorié date de 1996, selon la même source.
L'Ukraine a été particulièrement exposée au risque d'apparition du virus faute de vaccination appropriée, a souligné l'association spécialisée dans la lutte contre la maladie Polio global éradication initiative, ajoutant que seulement 50% des enfants avaient été vaccinés en 2014 contre cette maladie hautement contagieuse.
Le ministère ukrainien de la Santé a pour sa part rappelé que les problèmes de vaccination existaient depuis 2008.
Interrogé par l'AFP, le vice-ministre ukrainien de la Santé Igor Pereguinets a reconnu que le risque de contagion restait élevé pour les enfants et les adultes étant donné que le virus avait connu "de nombreuses mutations alors que le niveau d'immunisation est bas".
Il a mis en cause "le manque chronique de financements" ainsi que les campagnes anti-vaccination menées en Ukraine depuis 2008.
L'Ukraine a reçu au printemps des vaccins contre la polio "au titre de l'aide humanitaire" qui "couvrent désormais tous les besoins", a-t-il cependant rappelé.
La poliomyélite était considérée comme éradiquée à 99% par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) jusqu'à la réapparition du virus en Somalie en 2013. Seuls 223 cas avaient été rapportés en 2012 contre 350.000 en 1988.
En 2013, l'OMS ne recensait plus que trois pays d'endémie (Afghanistan, Nigeria et Pakistan), contre plus de 125 en 1988.
Source: Ukraine: deux cas de polio, une première depuis 2010 en Europe - L'Express
Retraite anticipée des travailleurs handicapés circulaire CNAV du 27 Mai 2015 : à télécharger ici
Le stationnement devient gratuit pour les personnes handicapées : à télécharger ici
Soucieux et inquiets de la prise en charge actuelle des séquelles de la polio dont ils sont atteints, une cinquantaine de personnes ont assisté à cette rencontre.
Le regard anthropologique de Jean Luc Blaise sur les « polios » a passionné l’assistance.
Les médecins, les Pr Bonan et Huten, le Dr Damaj ont mis en évidence les particularités et les précautions à prendre lors de la dispense de soins sur des patients « polio » et sur la nécessité de mettre en place un réseau de soins.
L’exposé de Madame Ollivaux, directrice de la MDPH 35 a permis à chacun de s’exprimer sur le fonctionnement de l’organisme et d'obtenir des conseils dans les services fournis.
Un rendez vous convivial est envisagé en septembre prochain.
Le compte-rendu de cette rencontre est disponible en cliquant ici...
Thérèse Ollivaux, directrice MDPH 35 ; Monique Berlan, APF 35 ; Pr Denis Huten et Pr Isabelle Bonan, CHU Rennes ; Daniel Morin, APF 35 ; Dr Ali Damaj, CHU Rennes et Jean-Luc Blaise, docteur en anthropologie.
Le groupe Entraide polio Ouest (EPO) s'est créé au sein de l'APF 35. Il concerne l'interrégion : Bretagne, Pays de Loire et Basse-Normandie. Une réunion était organisée à Vern, mercredi. C'était la troisième édition, s'adressant à toutes les personnes concernées et intéressées par la poliomyélite et ses séquelles. Elle était animée par des professionnels de santé et avait pour sujet les douleurs du dos, la chirurgie des polios, leurs droits et les démarches.
Un des objectifs d'EPO : créer un réseau de personnes souffrant des complications tardives de la maladie ou du syndrome post-polio, d'informer, de conseiller et d'orienter vers une offre de soins régionale adaptée, à créer avec les professionnels de santé. Les intervenants de la journée étaient les professeurs Bonan et Huten du CHU de Rennes, ainsi que la directrice de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
Sans pouvoir marcher ?
La poliomyélite est un virus qui attaque les cellules nerveuses de la moëlle épinière et détruit ainsi certaines fonctions motrices. La maladie est éradiquée en France, grâce à la vaccination rendue obligatoire en 1964. Mais, l'animatrice du groupe, Monique Berlan, rappelle : « Nous sommes encore 50 000 « polios » en France et 700 000 en Europe à vivre avec des séquelles invalidantes. Atteints généralement dans l'enfance, les « polios » d'aujourd'hui se retrouvent confrontés à des complications tardives et au syndrome post-polio, sans réponse parfois des professionnels de santé. »
Au-delà de l'information, cette rencontre « polio d'hier et complications d'aujourd'hui » vise à mobiliser les professionnels de santé. « Afin de ne pas se retrouver sans pouvoir marcher, avec une perte d'autonomie évitable, grâce à une meilleure prise en charge. Car c'est un terrain fragile et les atteintes sont multiples. Il faut tenir compte de l'insuffisance musculaire », souligne l'animatrice.
Le professeur Huten a particulièrement axé ses propos sur les filières de soin, le professeur Bonan sur les soins eux-mêmes, et l'importance des bilans personnels.
Contact : 06 52 20 39 97 ou 07 82 35 17 51
Un médecin pakistanais administre un vaccin contre la polio à un enfant à Lahore, le 11 novembre 2011. Les vaccinateurs sont souvent la cible d'une partie de la population, hostile au vaccin. | AP/K.M. Chaudary
Quatre vaccinateurs contre la poliomyélite ont été tués dans l'ouest du Pakistan, alors qu'ils s'apprêtaient à immuniser des enfants, mercredi 26 novembre. Les sept membres d'une campagne de vaccination se trouvaient dans la banlieue de Quetta, capitale de la province du Baloutchistan, lorsque des hommes armés circulant à moto ont ouvert le feu sur eux, selon le ministre provincial de l'intérieur.
Un homme et trois femmes ont trouvé la mort, trois autres femmes ont été blessées mais leur vie n'est pas en danger, a indiqué un cadre de l'hôpital de Quetta où les victimes ont été prises en charge.
Le Pakistan est le foyer mondial de cette maladie très contagieuse qui entraîne la paralysie. 246 cas de poliomyélite y ont été diagnostiqués depuis le début de l'année, un record depuis près de 15 ans. Le pays recense 85 % des cas enregistrés dans le monde en 2014. Les cas se concentrent dans le Nord-Ouest, secoué depuis sept ans par la rébellion des talibans, faisant de Peshawar, sa principale ville, la « capitale mondiale » de cette maladie.
Le Monde.fr avec AFP | 27.11.2014
En mai 2013, Israël signalait l’isolement d’un poliovirus sauvage de type 1 (PVS1) dans des prélèvements d’eaux usées réalisés dans le Sud du pays. L’enquête menée alors par les autorités sanitaires israéliennes a permis d’établir que la réintroduction de ce poliovirus avait eu lieu dès février 2013 dans la zone de Beer Sheva, et que la souche était identique à celle ayant récemment circulé au Pakistan, et également retrouvée en décembre 2012 au Caire dans des prélèvements environnementaux. Cette souche a été retrouvée dans 91 prélèvements d’eaux usées collectés entre février et aout 2013 dans 27 sites du Sud et du Centre d’Israël. De plus, elle a été isolée dans les selles de 42 personnes asymptomatiques parmi près d’un millier de personnes prélevées dans ces mêmes régions, toutes exclusivement vaccinées par du vaccin polio injectable (VPI). Aucun cas de poliomyélite clinique n’a été rapporté.
En Israël, les derniers cas de poliomyélite autochtones avaient été recensés en 1988, et les derniers isolements de PVS issus de l’environnement dataient de 2002. Depuis 2005, seul le VPI est utilisé dans le calendrier vaccinal israélien (association VPI + vaccin polio oral (VPO) trivalent de 1990 à 2004, VPO antérieurement à 1990).
Les autorités sanitaires ont d’une part renforcé la surveillance clinique et environnementale, et d’autre part mis en place des activités de vaccination supplémentaire avec du VPO bivalent 1&3, ciblant les enfants de moins de 10 ans sur tout le territoire israélien.
Le 17 octobre 2013, l’OMS a rapporté 22 cas groupés de paralysie flasque aigue survenus en Syrie depuis le mois d’août dans la province de Deir Al Zour. Au 11 novembre 2013, l’OMS confirmait qu’un PVS1 avait été isolé chez 13 de ces 22 cas. Les premiers résultats de séquençage génétique montrent qu’il s’agit d’une souche proche de celles ayant circulé récemment au Pakistan, en Egypte et en Israël. En Syrie, le dernier cas de poliovirus sauvage autochtone avait été rapporté en 1995, et le dernier cas importé en 1999. La vaccination contre la polio est obligatoire en Syrie depuis 1964 et si la couverture vaccinale (VPO3) des nourrissons de 12 à 24 mois était supérieure à 95 % jusqu’en 2010, en 2012 elle a été estimée à 52 %. Des campagnes supplémentaires de vaccination ont immédiatement été mises en place en Syrie et dans les pays limitrophes et devraient être maintenues au moins pour les 6-8 mois à venir, en fonction de l’évolution de la situation.
Vingt-cinq ans après le lancement de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, le nombre de pays endémiques est passé de 125 en 1988 à 3 en 2013 (Afghanistan, Nigéria et Pakistan). Depuis 1999, plus aucun poliovirus sauvage de type 2 (PVS2) n’a été isolé. L’objectif d’éradication a dû toutefois être repoussé en raison de l’exportation de cas depuis les pays endémiques, suivie dans certains cas de reprise de la transmission. Ainsi au cours des 6 derniers mois, trois pays de la Corne de l’Afrique ont signalé des foyers épidémiques : Ethiopie, Kenya et surtout Somalie avec 175 cas déclarés (souche différente de celle d’Israël). Trois cas récemment importés au Sud Soudan font craindre une reprise de transmission dans ce pays (souche non connue à ce jour). D’autre part, la survenue de foyers épidémiques liés à la circulation de virus dérivés du poliovirus vaccinal (VDPV) devenus virulents par mutation génétique souligne la nécessité de rester extrêmement vigilant et d’appliquer à ces foyers les mêmes recommandations internationales conçues à l’origine pour les PVS.
Lire la suite… La poliomyélite, situation aux Niveaux Européen et Français